Entre terre et mer
De Berlin à Copenhague

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Boissons incluses aux repas et au bar Cuisine française raffinée
Dîner et soirée de gala Cocktail de bienvenue
Wifi gratuit et tablette tactile disponible
Système audiophone pour les excursions Spectacle de l'équipage
Animation à bord
Assurance assistance/rapatriement Taxes portuaires incluses

Un voyage de 8 jours à la découverte de trois pays, entre Berlin et Copenhague, vous attend pour une traversée maritime à la croisée des traditions d’Europe du Nord. Stralsund la médiévale, le monastère de Chorin, les îles d'Usedom et de Rügen, villes aux charmes méconnus et sites magiques vous éblouiront au premier regard.
Inclus : une nuit en hôtel trois étoiles.

BERLIN - STRALSUND - ILE DE RUGEN - GREIFSWALD - ILE D'USEDOM - WOLGAST - SZCZECIN - STOLPE ODERBERG - ERBERSWALDE - COPENHAGUE

Se retrouver sur un bateau de croisière est déjà une chose spéciale. Mais sur une croisière fluviale qui ne compte qu’un nombre restreint de passagers par rapport aux gros porteurs c’est une expérience particulière. Le tempo est tout de suite beaucoup plus doux.
Vous n’êtes pas un numéro mais une personne à qui tout l’équipage consacrera son attention, comme si vous étiez seul à bord, afin que vous passiez des vacances inoubliables.
Dès votre arrivée vous êtes pris en charge pour vous mener à la cabine qui vous est destinée.
Le premier jour, dans le salon bar, après votre installation, une présentation de l’équipage avec un cocktail de bienvenue vous met tout de suite à l’aise.
Chaque jour, le cuisinier vous concoctera des petits plats, du petit déjeuner au souper en passant par le déjeuner. On nous a garantit une prise de poids entre 2 et 3 kilos durant le voyage, mais c’est pour le plaisir.
Pour la sécurité de tous et sous la houlette du capitaine, un exercice de sécurité apporte, malgré tout un bon moment d’humour à se voir équipés des gilets de sauvetage.
A votre convenance vous pouvez ou non participer aux excursions programmées aux différentes haltes. Vous en trouverez les comptes rendus plus loin.
Que ce soit en bus ou à pied lors d’une escale, elles vous feront découvrir les points forts des différents sites touristiques de la région traversée.
Une des soirées est consacrée à “la surprise de l’équipage”.
Tous les membres de l’équipe de bord mettent un point d’honneur à présenter leurs différents spectacles, plus colorés les uns que les autres, afin de divertir les passagers.
Leur imagination ne connaît pas de bornes !
N’oublions pas non plus la soirée de gala, où chacun se met sur son “31” et tout l’équipage est en uniforme.
Celle-ci débute par le mot du capitaine, le verre de l’amitié et un somptueux diner. Ici le cuisinier a mis les petits plats dans les grands : foie gras, omelette norvégienne, pour ne citer que cela. La soirée se clôture sur la piste de danse avec la participation de tous.

CroisiEurope
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Berlin

La porte de Brandebourg domine la Pariser Platz, elle remplace une porte précédente qui y avait été construite en 1734. Elle fait 26 mètres de haut, 65,5 mètres de long et à une profondeur de 11 mètres.
Réalisée en cuivre, la statuaire symbole de Berlin était orientée vers la ville en signe de paix. Après l'écrasement de la Prusse par les troupes françaises à la bataille d'Iéna, elle est emportée par Napoléon Bonaparte qui veut l'installer à Paris où elle est envoyée comme butin. Après sa défaite, en 1815, elle a été retrouvée par le général Blücher, encore emballé dans des caisses, et renvoyée à Berlin.
Lors de la division de la ville, la porte se situa dans la Zone est. Avec la construction du mur de Berlin, le 13 août 1961, celle-ci se retrouva au milieu du no man's land gardé par les soldats de la RDA.
Tandis que la vue sur l'édifice à partir du secteur Est n'était entravée par aucun dispositif de sécurité, celle à partir du secteur Ouest était gâchée par le mur de béton de 3 mètres de hauteur qui cachait la base du monument aux Berlinois de l’Ouest
Lors de leurs venues en visite à Berlin-Ouest, les dirigeants occidentaux (Kennedy juin 1963) avaient pris l'habitude de prononcer des discours devant la porte. C'est pourquoi, les autorités de la RDA faisaient alors installer des tentures, souvent des drapeaux de l'État est- allemand ou des étoffes rouges entre les piliers du monument, afin d'en obstruer la vue aux habitants de Berlin-Est éventuellement trop curieux.
Après la Seconde Guerre mondiale, le quadrige détruit fut refait, mais sans la Croix de fer ni l'Aigle de Prusse, de manière à renouer avec ses intentions pacifiques originelles.
Lors de sa dernière restauration, après la réunification allemande, le quadrige put enfin retrouver ses insignes de la Victoire, et ce en dépit d'une vive polémique.

L’Eglise du Souvenir à Berlin tient de la ruine et de l’expérience architecturale. Elle est située sur la Kurfürstendamm dans l’ancien Berlin ouest.
C’est l’empereur Guillaume II qui a commandé la construction de cette église en 1891, à la mémoire de son grand-père Guillaume Ier, d’où le nom : Kaiser Wilhelm Gedächtnis Kirche. L’Eglise a été victime des bombardements pendant la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, il n’en reste que des ruines.
Elle est cependant soigneusement conservée et des vitres remplacent les murs et plafonds manquants… ce qui fait que vous pouvez observer le tumulte de la rue depuis l’intérieur de l’église. Elle est aujourd’hui érigée en mémorial de la guerre.

Au matin du 9 novembre 1989, tout est encore calme à Berlin. Ce n'est qu'en fin de journée que les premiers morceaux du Mur sont arrachés côté Ouest.
Ce jour, n'a pas été un jour isolé dans l'histoire de l'Allemagne et de l'Europe de l'Est, la multiplication d'événements annonciateurs de changements en République démocratique allemande (RDA) est frappante, à la veille de la chute du Mur.
Même si la plus grande partie du Mur a été détruite après 1989, on trouve encore quelques vestiges de cette séparation qui a divisé Berlin pendant près de trente ans.
L'un des lieux les plus marquants de cette séparation Est-Ouest reste le “Check- point Charlie”. Les forces alliées se rendaient, par ce point de passage, à Berlin- Est. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un symbole chargé d'émotion, coincé entre quelques boutiques de souvenirs.
Les touristes viennent se faire prendre en photo à côté d'un soldat américain et d'une représentation d'un poste de contrôle.

Une partie du Mur conservé est “décorée” par des graffitis et des peintures murales, près du centre berlinois : la East Side Gallery. 106 œuvres ont été réalisées par des artistes du monde entier sur ces derniers pans.
L'une des plus célèbres peintures est Le baiser de l'amitié de Dmitri Vrubel, re- présentant le soviétique Léonid Brejnev embrassant l'ancien dirigeant de la RDA Eric Honecker. Beaucoup restent attachés à ces murs chargés d'histoire et témoins du passé douloureux de la Guerre froide.

Le stade olympique de Berlin se voulait une illustration parfaite de la domination nazie. Mais les jeux olympiques de 1936 et les victoires de Jesse Owens ridiculisèrent l'idéologie raciste du national-socialisme. L’image célèbre du sprinter afro-américain Jesse Owens, dont les quatre victoires olympiques ébranlèrent la propagande d’Hitler sur la supériorité de la race aryenne. D’une monumentalité typiquement fasciste, il devait abriter un complexe sportif complet pouvant accueillir 110000 spectateurs, un terrain de sport dénommé Maifeld et une esplanade de rassemblements de masse pouvant regrouper jusqu’à 500000 personnes, sans oublier une piscine olympique.

Dès 1988, un groupe mené par la journaliste Lea Rosh et l'historien Eberhard Jäckel débute la construction du Mémorial. Il a été conçu avec un budget d'environ 26millions d’€ comme un “champ” de 19073 m2, couvert de 2711 stèles de béton disposées en maillage. Édifiées sur les terrains libérés par les démolitions des installations frontalières est-allemandes, les stèles font 2,42 m de long, 0,95 m de large, et de 0 m à 4,7 m de haut. Elles produisent une atmosphère de malaise et de confusion, représentant un système supposé ordonné qui a perdu le contact avec la raison humaine.
Sous ce champ se trouve la “Place de l'Information”, qui contient le nom de toutes les victimes juives recensées par le musée israélien Yad Vashem.
L'exposition consacre également une partie dédiée aux homosexuels persécutés ainsi qu'aux Sinti et aux Roms assassinés. La visite est gratuite mais n’est pas recommandée aux enfants de moins de 14 ans. Il existe un important dispositif de sécurité.

- De Berlin à Szczecin -

L’abbaye de Chorin

Le monastère cistercien du XIIIe siècle compte parmi les plus beaux chefs-d’œu- vre de l’art gothique de briques rouges typiques du nord de l’Allemagne. Lové dans un paysage idyllique à la bordure sud de la région de l’Uckermark, il était au Moyen-Âge un centre significatif de l’architecture. Le Monastère perdit sa signification au moment de la Réforme et fut alors utilisé en tant que carrière. Il bénéficia d’un regain d’intérêt au XIXe siècle, au moment où le romantisme s’intéressa aux belles ruines.
La visite retrace la vie et les techniques de constructions utilisées par les moines (notamment celles de la fabrication des briques). C’est également l’occasion de longues promenades autour du site dans un paysage magnifique.

Aujourd’hui il est désaffecté et partiellement en ruines. L’été s’y tient le festival musical de Chorin qui donne lieu à d’excellents concerts. Il faut savoir que l’acoustique y est particulièrement bonne.

Après 5 ans de travaux, l'actuelle voie navigable inaugurée le 17 juin 1914, sous le nom de la Grande Voie navigable Berlin–Stettin (Szczecin), par l'empereur Guillaume II et baptisé à cette occasion Canal Hohenzollern. Il est rebaptisé après la deuxième guerre mondiale, Canal Oder-Havel, à l'exception de sa courte section qui traversait Berlin- Ouest. Aujourd'hui, seul le tronçon entre la Havel et Niederfinow est dénommé ainsi, ce qui constitue la majeure partie de la voie navigable.

L’ascenseur à bateaux de Niderfinow a été construit entre1927 et 1934 pour remplacer l’échelle d’écluse de Niederfinow qui est quand même resté en fonctionnement jusqu'en 1972. Il était alors le plus haut du monde avec ses 36 mètres.
Ses performances sont aujourd’hui aussi spectaculaires qu’hier : grâce à lui, ce sont chaque année environ 20000 embarcations qui franchissent les 36 mètres de dénivellation du canal.
Pour parer aux risques de surcharge de trafic sur la voie navigable qui relie Berlin à Szczecin, la construction d’un nouvel ascenseur à bateaux s’impose. Celui-ci permettra aux grands bateaux modernes motorisés d’une capacité de cargaison de 104 conteneurs d’emprunter sans problème cette importante voie fluviale menant vers la Baltique.

Szczecin

Par le passé, cette ville a appartenu aux Polonais, aux Prussiens, aux Danois, aux Suédois et aux Allemands. Elle était allemande jusqu'en 1945 (province de Poméranie de l'État libre de Prusse).
Elle est polonaise depuis les accords de Potsdam en 1945.
La première mention de la ville, alors un petit village, date du VIIIe siècle, quand les tribus d'origine slave y pratiquaient le commerce et la pêche.
Ces tribus furent intégrées dans le nouveau royaume polonais créé autour de 970, mais en 1005 la population se révolta, car elle voulait garder ses croyances païennes.
Szczecin, ou Stettin en allemand, obtint le statut de ville en 1243 des mains de Barnim Ier le Bon.
Le château de Szczecin était le siège des ducs de la dynastie Griffin. La dynastie slave de Griffin perdit Stettin aux mains des Suédois en 1631. Elle fut la ville de naissance de la princesse d'Anhalt-Zerbst, la future Grande Catherine de Russie.
À la révocation de l'édit de Nantes, les autorités prussiennes firent venir en plus des milliers de Huguenots descendants de Français qui s'y établirent et contribuèrent au développement de la ville.
Celle-ci redevint ainsi l'une des villes les plus riches et les plus importantes de la mer Baltique. La population crût rapidement et la ville fut épargnée par la Première Guerre mondiale.
En 1938, lors de la Nuit de Cristal, la Synagogue de Stettin (1875-1938) est détruite, la communauté juive de la ville sera ensuite assassinée, notamment au Camp d'extermination de Bełżec.
La Seconde Guerre mondiale a détruit 65 % de la ville et le 26 avril 1945 les Soviétiques sont entrés dans la ville.
La conférence de Yalta, qui s'était tenue deux mois auparavant, laissa Stettin à l'Allemagne. Cependant, Staline changea d'avis, car il avait besoin d'un port sur la Baltique qu'il puisse utiliser tout au long de l'année, y compris en hiver.
Il donna donc Stettin à la Pologne et la ville prit le nom polonais de Szczecin, tandis que les Allemands majoritaires depuis sept siècles, étaient expulsés, c'est- à-dire la quasi-totalité de la ville, et rem- placés par des Polonais venus surtout des territoires de l'Ukraine.
Les syndicats se révoltèrent en 1970 contre les dirigeants communistes soutenus par leurs collègues de Gdańsk et de Silésie.
En 1980, le syndicat Solidarność (voir n°29 du Temps de Vivre) provoqua une révolte similaire. La Pologne devint une démocratie de type occidental en 1989. Aujourd'hui, c’est une ville moderne, orientée vers la coopération.
La visite de la cathédrale St Jacques vous permettra de vous hisser au sommet du clocher, en ascenseur, pour quelques Zlotis. C’est une des plus grande de Po- méranie construite en brique entre les XIIIe et XVe siècles.

Prora

Situé en bordure d’une des plus belles plages du pays sur l’île de Rügen, des vestiges architecturaux Nazis se muent en complexe touristique où des citadins aisés viendront passer leurs vacances là où Adolf Hitler voulait endoctriner les masses populaires.
Prora, dont la construction a commencé en 1936, était conçu pour abriter jusqu’à 20000 vacanciers dans le cadre du pro- gramme “La Force par la joie” du parti nazi. Au menu : bains de mer, gymnastique et endoctrinement pour la classe ouvrière aryenne méritante. Le tout dans un bâtiment de 4,5 kilomètres de long, huit blocs strictement identiques de six étages face à la mer.
Les prix des nouveaux logements s’échelonnent de 350000 euros pour 100 mètres carrés à 650000 euros pour un loft avec vue sur la mer

Bien que ce soit le plus petit parc national en Allemagne, Jasmund Konigsstuhl, voit les visiteurs affluer pour voir les plus grandes falaises de craie, ainsi que les forêts naturelles, appartenant à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Arrêtez-vous au musée, puis parcourez le parc pour en savoir plus sur l'écosystème. Les falaises de craie peuvent se voir à partir d’un promontoire. Des vélos sont disponibles au centre pour explorer le parc.
Le centre comprend une exposition inter-active, un cinéma multi-vision, une plate-forme d'observation, un bistro familial, l’expérience du terrain naturel et bien plus encore. Profitez de la vue unique sur la mer Baltique.
www.koenigsstuhl.com

- De Stralsund à Copenhague en ferry -

La mer Baltique est une mer intracontinentale intérieure de 364800 km2 située dans le nord de l'Europe et reliée à l'océan Atlantique par la mer du Nord.
Anciennement lac proglaciaire, d'eau douce, et donc non rattachée à l’océan mondial de l’époque, elle devient une mer lorsque les glaciers qui opprimaient les reliefs l’entourant se retirèrent et permirent l’élévation des terres à l’entour. Elle rejoignit l’océan mondial et devint salée.
Mais tout ce qui est aujourd’hui sous l’eau ne l’était pas à l’époque. La mer Baltique n’est pas une mer très profonde. Sa profondeur maximale est de 459 m dans la fosse Ouest-Gotland, au large de l’île de Gotland et proche des côtes lettones. La Baltique est la mer la plus jeune de la planète.
Ce phénomène d’isostasie provoque aussi localement l’apparition de “jardins d’écueils” ou Skjaargaard. Ce sont de minuscules îlots ou de petits archipels qui apparaissent avec le temps, avec aussi l’apparition d'îles réelles.
Ces émergences posent des problèmes de navigation.

Copenhague

Copenhague est la ville de Hans Christian Andersen mais aussi la capitale du Danemark. Elle est connue pour ses monuments historiques, ses musées et ses rues commerçantes où il fait bon flâner.
Le Rundertarn a été construit par le roi danois Christian IV. Cette tour en brique rouge de 34,8 m de haut se caractérise par la rampe en colimaçon, que l’on peut emprunter pour marcher jusqu’au sommet où la vue sur la ville est unique.
On nous raconte que le cheval de Pierre le Grand y serait monté.
Le palais d’Amalienborg est composé de quatre bâtiments qui cernent une place avec au centre la statue du Roi Frédéric V de Danemark. Elle est aujourd’hui la ré- sidence d’hiver de la famille royale. Avec un peu de chance vous pourriez même apercevoir certains membres de la famille et de toute façon les gardes qui veillent avec beaucoup de prestance et de sérieux sur la Slatsplads.
Le monument incontournable de la ville et qui attire les touristes du monde entier est la Petite Sirène. Elle est la représentation du personnage du conte de Hans Christian Andersen. Installée sur son rocher très près du rivage, elle est, malgré sa petite taille, 1,25m de haut, la vedette de la ville. C’est Edvard Jacobsen, fils du fondateur des brasseries Carlsberg qui la commanda au sculpteur Edvard Eriksen. La danseuse Ellen Price, qui joua le rôle de la petite sirène dans de ballet, servi de modèle pour la visage. Mais comme elle ne souhaitait pas poser pour le corps, ce fut la femme du sculpteur qui prit la pose.
Elle fut érigée en 1913 mais à l’heure actuelle et à cause du vandalisme c’est une copie qui trône sur le rocher.

La fontaine de Gefion représente la déesse conduisant un groupe d’animaux.
L’église Holmens était au départ une forge qui a été convertie en église par le roi Christian en 1619. La reine Margrethe s’y est mariée avec le prince Henri en 1967.
Nous n’avons pas passé suffisamment de temps pour tout visiter mais pu découvrir quelques-uns de ses trésors.

NDLR : Nous remercions tout particulièrement CroisiEurope qui nous a permis de réaliser ce reportage qui nous a fait découvrir une partie de l’Allemagne et du Danemark que nous ne connaissions pas encore.
Texte : Mireille De Maersschalck  - Photos : Francis Martel

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