Désert du Thar
Cette journée sortira un peu des sentiers battus (si on peut dire).
Aujourd’hui pas de visite de fort ou palais.
Nous nous arrêtons près d’une école.
Les classes sont sommaires et le tableau fait d’un morceau de schiste.
Pas de
bancs, les élèves, tous en uniforme, sont assis à même le sol.
Ils se lèveront pour
chanter en notre honneur, l’hymne national
de l’Inde.
Ils nous demanderons de chanter le nôtre.
Cela n’a pas vraiment été une réussite car
beaucoup d’entre nous ne connaissent
plus les paroles.
Après une route assez longue à travers le
désert où nous apercevons de temps en
temps des paons, gazelles, antilopes et
dromadaires nous montons par petits
groupes dans les véhicules 4X4 afin de
parcourir les dunes de sables.
L’expérience est cocasse car nos chauffeurs
prennent plaisir à rouler hors pistes
mais surtout à effectuer des descentes
vertigineuses.
Une impression de montagnes russes
mais en vrai !
Bien entendu, c’est aussi l’occasion de
faire quelques photos surprenantes de la
faune du désert.
Seconde partie de cette journée particulière
est la promenade à dos de dromadaire.
Pour ceux qui n’en n’ont jamais fait l’expérience,
le moment le plus bizarre est
quand l’animal se lève, sur ses pattes
avant, de sa position couchée et où les
passagers ont, un moment, l’impression
de passer au-dessus de leur monture.
Mais quand leur marche chaloupée nous
promène avec pour toile de fond le soleil
couchant, le silence s’installe et nos merveilleux
compagnons
du désert nous garantissent
un moment de
bonheur et de quiétude.
Pas étonnant qu’ils
aient été choisi par
les caravaniers pour
traverser les régions
désertiques.
Et ce n’est pas encore
fini.
Nous visitons un
village Bishnois et découvrons avec stupeur
que la vie quotidienne y est arrêtée
il y a au moins 200 ans.
Nous assistons à une cérémonie d’opium
organisée par les sages du village.
Celle-ci est maintenant interdite par le
gouvernement mais nous avons pu goûter
à leur narguilé et à une boisson spéciale
de leur fabrication à base d’opium( ?).
Ici, il faut que je vous parle de notre installation
pour la nuit dans des tentes (bien
aménagées avec tout le confort) et où
après un apéro allongé sur le sable, avec
des danses de la tribu Mangayar, notre
sommeil, sans air conditionné a été des
plus paisible.
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