Le Passage

Un quart de siècle d’excellence…

Il en est des restaurants comme des vins. Ceux qui sont médiocres au départ ne durent qu’un temps. Les meilleurs bonifient avec les années et le Passage fait assurément partie de ces valeurs sûres à qui la succession des millésimes a apporté à la fois la confiance de la clientèle et l’estime de la critique. Créé en 1994 et installé dans ses murs actuels depuis 2010, le restaurant de Pierre Duqué et Rocky Renaud aborde un quart de siècle d’existence avec la sérénité que confère le sentiment d’avoir toujours œuvré pour le bonheur de ses clients.
C’est que les atouts de ce « Passage » obligé pour tout qui veut savoir ce que bien manger veut dire, sont nombreux. A commencer par son vaste parking : un luxe appréciable dans un quartier de la place St Job qui ne brille pas par l’abondance de ses possibilités de stationnement.
Elégant et chaleureux

Son décor, pour suivre. A la fois contemporain et lumineux, élégant et chaleureux, il est, de plus, extrêmement spacieux, permettant à chaque tablée de respirer sans avoir à écouter les conversations de ses voisines. Une qualité aussi appréciable pour un tendre tête à tête que pour un important déjeuner d’affaires. En outre, dès que le soleil pointe son nez, la vaste terrasse-jardin accueille les hôtes aussi bien pour un apéritif en plein air que pour un déjeuner ou un dîner en toute décontraction.
Le service ensuite. L’équipe de salle, d’un professionnalisme sans faille, est placée sous la direction d’un Pierre Duqué qui sait ce que le métier signifie. Vieux routier de l’hospitalité, passé, entre autres les Menus Plaisirs, le Birdie (dancing à la mode des années 90) ou encore le Café Camille, notre homme sait ce que diriger une belle maison implique comme attention de tous les instants.

Plaisir gustatif

La cuisine, enfin. Celle-ci est frappée de la patte incontestable d’un chef aussi talentueux qu’imaginatif : Rocky Renaud. Celui-ci, après deux ans passés auprès de Jean-Pierre Fleuvy (au regretté Chouans), deux ans aux Menus Plaisirs, avec celui qui allait devenir son futur associé et, bien évidemment huit ans à la Villa Lorraine, dans le sillage de Freddy Vandecasserie, a démontré qu’il était parfaitement possible d’évoluer dans ce métier en progressant chaque année sur le chemin du plaisir gustatif.
Passionné des produits d’exception, remarquable technicien des cuissons et véritable spécialiste des épices, Rocky Renaud se profile comme un des chefs les plus constants d’un paysage gastronomique belge qui compte plus d’étoiles filantes que de véritables valeurs sûres. A la fois équilibrée, parfaitement au point en termes techniques et aussi imaginative que respectueuse des ingrédients magnifiques mis en œuvre, voici une cuisine dont la clientèle ne se lasse pas.

Lunch à 35 €

A côté de la belle carte, avec des entrées entre 19 et 28 € et des plats entre 25 et 38 €, tous les midis, le « lunch » à 35 € permet de découvrir en toute décontraction la cuisine du chef à travers une mise en bouche, une entrée à choisir entre deux choix du jour, un plat de viande ou de poisson, ainsi que les mignardises maison. Un véritable cadeau ! Midi et soir, le menu classique « spécialité », présenté à 55 €, se compose lui de mises en bouche, d’une entrée, d’un plat et d’un dessert. Enfin, le « menu du soir », proposé à 75 €, voit se succéder des mises en bouche, deux entrées (une froide suivie d’une chaude), le plat principal et enfin un dessert au choix à la carte.

Pour arroser ces richesses, pas vraiment de soucis non plus, avec une cave riche de plus de 150 références sélectionnées avec passion, essentiellement dans le registre hexagonal mais qui ose également s’ouvrir vers quelques jolis flacons venus d’ailleurs… Rien de mieux qu’une conversation avec Pierre Duqué pour décider quelle bouteille assortir aux petites merveilles qui sortent des mains de son compère Rocky Renaud. Avec ce petit plus qui consiste en un amusant coin boutique du restaurant qui permet d’acheter les vins appréciés afin de les déguster également chez soi !



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