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Le Regard bleu - Chronique d’un couple au cœur d’un XXème siècle captivant

Des balbutiements de l’électricité jusqu’à l’arrivée de l’homme sur la lune, la période qui s’étend de la fin du XIXème siècle jusqu’à 1972 a, sans aucun doute, été une des plus fascinantes de notre histoire.
Avec ses incroyables progrès technologiques, mais aussi les difficultés liées aux deux Guerres mondiales.
C’est précisément cette période passionnante que Josette Daisomont nous propose de redécouvrir à travers « Le Regard bleu » qu’elle vient de publier aux Éditions du Tiroir.
Ce regard bleu, c’est celui de son grand-père Joseph-Henri Wilms, témoin aussi bien de son siècle que de ce qui fut la vie quotidienne de nos concitoyens d’une certaine bourgeoisie.
Sous forme de chronique familiale, l’auteure brosse le panorama d’une Belgique telle qu’aurait pu la chanter Brel, toute faite d’omnibus et surtout, d’une foisonnante vie artistique.
Échelles de valeur Forte d’une riche documentation reposant entre autres sur la méticulosité d’une grand-mère qui notait tout, Josette Daisomont nous dresse également la véritable chronique économique d’une période au cours de laquelle les échelles de valeurs vont être plus d’une fois bousculées par les secousses de l’Histoire.

L’évolution du coût de la vie à travers les différentes étapes du récit inscrit en filigrane un quotidien dont nous sommes encore aujourd’hui les héritiers.
Ceci avec, en arrière-plan, la description presque sociologique de la manière dont certains, comme Joseph-Henri Wilms, sauront saisir les opportunités d’une époque.
« Le Regard bleu » est en effet également une sorte de panorama social, tout fait de réussites flamboyantes mais aussi de plus pénibles échecs que décrit la petite fille du personnage central dans un récit construit de manière aussi vivante qu’inspirée.
La petite et la grande Histoire se déroulent au fil des pages.
Petits évènements et grandes passions Joliment illustré par des documents aussi bien familiaux qu’historiques, le récit fait autant référence aux évènements de la vie culturelle qu’aux grandes passions qui ont émaillé la vie de ce personnage hors-normes : amour envers son épouse, amour de la montagne.
Ceci se marque dans sa vie aux commandes des « Carrières Unies de Porphyre » tout comme dans son implication au sein du Club Alpin belge.

Mais cela, toujours restitué dans un contexte dans lequel chacun peut se situer. Le premier tome de ce « Regard bleu » s’interrompt à la fin de 1941 au sein des première heures de la Seconde Guerre mondiale.
Après leurs nombreux voyages de la Suisse à la Corse, et enfin en Algérie en 1939, mais aussi avec un véritable bouleversement pour l’auteure.


La séparation de ses parents aboutira à ce que le rôle de père soit désormais assumé par ce grand-père à qui elle n’aura cesse de rendre le vibrant hommage que constitue ce récit.
Une histoire dont on a hâte de découvrir la suite dans le volume suivant…

Le Regard bleu, par Josette Daisomont, publié par Les Éditions du Tiroir. 16,90€.

Disponible, entre autres, dans les magasins CLUB, les FNAC, certains CARREFOUR (Waterloo, Kraainem et Wavre), ainsi que les librairies indépendantes « Mot Passant », « Jaune », « des Saules », « Graffiti », et d’autres bientôt.

Les Éditions du Tiroir, nouvelle structure éditoriale essentiellement axée sur la BD, ont été créées fin 2019.
Elle est née de la volonté de trois passionnés actifs dans le domaine culturel.
Les Éditions du Tiroir proposent aux auteurs de bande-dessinée un espace de création basé sur un nouveau modèle économique de financement.

En effet, à l’heure où le statut de l’auteur paraît de plus en plus précaire, il semble indispensable de garantir aux dessinateurs et scénaristes une juste rémunération pour leur travail et une diffusion la plus large possible de leurs œuvres.
Cela passe par un modèle mixte de financement comprenant du crowdfunding et des fonds propres.
Le comité de rédaction des Éditions du Tiroir, ayant été séduit par le livre de Josette Daisomont a décidé, à titre exceptionnel, de donner un coup de pouce à l’auteure, la parution en « compte d’auteur » étant un parcours du combattant souvent perdu d’avance.

Relations presse Murielle Malalel azerty@MarketCult.com