16/03/2020 -
Louvain-la-Neuve. Les agences de voyages vivent actuellement une période sans précédent et très intense, d’une intensité bien supérieure à celle vécue il y a seulement trop peu de temps lors de la faillite de Thomas Cook.
Leurs assurances cette fois, ne peuvent rien pour elles, ni pour leurs clients.
Les agences de voyages sont, comme le secteur de l’Horeca, les premières impactées par les conséquences de la crise liée au coronavirus.
Elles craignent pour leur survie, sont tiraillées entre la peur d’un lendemain sans espoir et l’appel des clients pour qui elles doivent rester optimistes, garder la tête hors de l’eau afin de jongler tant bien que mal entre demandes d’annulations, reports de voyages, remboursement des fournisseurs, négociations avec les différents prestataires.
Leurs responsabilités en tant qu’organisateur de voyages ne sont pas claires.
La loi ne prévoyait pas une crise telle que celle rencontrée aujourd’hui.
Malgré tout, les agences sont disponibles pour leurs clients, cherchent les alternatives, se responsabilisent car c’est ça une agence de voyages : une équipe au service de son client.
A chaque moment, en toutes circonstances.
Mais les agences ont leurs limites et elles n’ont pas à endosser seules toute la responsabilité de décisions prises pour assurer la santé de la population mondiale.
Les Unions professionnelles, tant francophone que néerlandophone rencontrent depuis 12 jours ministres et gouvernements et négocient ferme pour limiter les dégâts, tant au niveau de la survie des agences que de leurs personnels, tout en préservant leurs clients.
Nous aimerions vous en parler.
L’UPAV (Union Professionnelle des Agences de Voyages) est disponible pour parler à la presse.
Contactez Anne-Sophie Snyers, Secrétaire Générale (anne-sophie@upav.be 0471/88.45.42 ou Sébastien Hamende, vice-Président (hamende.sebastien@del-tour.com, 0495/92.44.10.)
Annexe : les chiffres du secteur touristique belge (agences de voyages et Tour opérateur de niche) au 13 mars 2020
Du 24 février au 6 mars : -30% des réservations
Du 7 mars au 13 mars : -57% sur les réservations
Aujourd'hui, nous continuons à additionner des chiffres négatifs suite aux innombrables annulations.
Sur la base des chiffres réels par rapport à l’année 2019, même date:
• Perte de réservations en date du 13 mars 2020: 168.145.370,33 €
• Estimation réelle de la perte de réservations jusqu'au 3 avril inclus: 748 040 330,38 €
• Perte due aux fonds non récupérables versés aux fournisseurs jusqu'à aujourd'hui : 150 000 000,00 €
Impact estimé ce jour : 1, 2 milliard d'euros.
Johanna
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