La satisfaction pour les substituts de viande végétaux
augmente chez les belges
Jeudi 27 août 2020 — Bruxelles, le 28 août 2020 -
Une enquête du bureau d'études Ipsos, commandée par GAIA, montre que plus de la moitié des belges sont satisfaits des substituts de viande végétaux.
Il s’agit d’une augmentation significative par rapport à 2019 (44%).
«Les gens agissent de manière toujours plus consciente avec la nourriture», affirme le président de GAIA, Michel Vandenbosch.
De plus, les substituts de viande végétaux sont plus attrayants que jamais.
« Cette combinaison de sensibilisation et de technologie contribue à faire progresser le bien-être animal. ».
Les chiffres de l’enquête concernant la viande cultivée sont également encourageants : 44% des belges ont une opinion positive de la viande cultivée.
51% trouvent que l’offre actuelle de substituts de viande répond à leurs besoins.
Cela ressort d'une enquête menée par Ipsos entre le 10 et le 16 juin auprès d'un échantillon représentatif de la population belge.
Dans l'enquête précédente, sortie en en janvier 2019, et qui contenait exactement les mêmes questions, le chiffre s’élevait à 44%.
En un an et demi, l'engouement pour les substituts de viandes'est donc considérablement accru.
Ce sont surtout les jeunes dans la vingtaine et au début de la trentaine qui réagissent positivement à l'offre, 65% se déclarent satisfaits.
Les trois motivations principales sont la variété de l’offre, le bien-être animal et la conscience environnementale.
La barrière principale reste le goût et la texture.
Si l’on se fie aux réponses, les substituts de viande n'ont pas le même goût que la viande.
Le prix semble également jouer un rôle.
Michel Vandenbosch : «Les substituts de viande obtiennent une bonne note, mais il existe clairement un potentiel pour améliorer le goût et la texture.»
La viande cultivée
L'enquête s’est également penchée de plus près sur l’idée que se fait la population belge de la viande cultivée.
Celle-ci est obtenue à partir de cellules animales au lieu d'animaux abattus.
44% des belges ont une première impression positive de la viande cultivée, ce qui est comparable aux 42% de janvier 2019.
Les principaux motifs sont l'absence de souffrance animale et l’impact positif au niveau environnemental.
La barrière la plus importante réside dans l’impression que le prix est plus élevé.
La tradition consistant à abattre les animaux pour produire de la viande n’a pas d’importance pour les répondants, cet argument obtient même le score le plus bas.
A noter encore que le nombre de personnes sans opinion reste important : en 2020 il était de 39%, contre 43% en 2019.
«Tant que la viande cultivée ne se trouvera pas dans les rayons des magasins, le nombre d’indécis restera élevé.
Le fait que ceux qui se montrent ouvertement opposés à la viande cultivée sont une minorité(17%) est déjà encourageant.
Et tuer des animaux pour leur viande n’est pas perçu comme une nécessité par les répondants», souligne Michel Vandenbosch.
Les hommes, les jeunes (18-34 ans) et les belges issus d'une classe sociale supérieure ont une meilleure première impression de la viande cultivée.
Les flamands (51%) sont plus nombreux que les wallons (33%) à avoir une bonne première impression.
Plus de la moitié des belges sont prêts à en goûter. « Notre pays semble donc très curieux vis-à-vis de la viande cultivée et exprime en outre une volonté de tenter d’y goûter. »
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