Pokharan - Jaisalmer
Mêm e si nos premier s jours de voyage ont été riches de découvertes nous arrivons
dans la ville dorée, ainsi nommée par la réflexion du soleil dans le grès jaune de sa construction.
La ville fortifiée fut fondée en 1155 par Rao Jaisal, Raja rajput.
Située sur une colinne, elle contrôlait autrefois
le passage des nombreuses caravanes sur la route de l’Arabie et de la Perse.
Plusieurs habitants résident encore actuellement d ans l’enceinte de la forteresse, ce qui nous fait un peu penser à la
cité de Carcassonne en France.
El le a été reprise sur la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité par
l’Unesco en 2013. On peut y admirer les superbes havelis aux façades de grès rose ciselées aussi finement
que du bois ainsi que les balcons et fenêtres.
Le Palais du Maharawal est unique avec ses sept étages nous donne l’image d’une
architecture très particulière qui ajoute au charme d’un endroit hors du commun.
Les surprises sont de mise, avec le lac articifiel
de Gadi Sagar et les édifices surprenants que nous avons pu admirer.
Les cénotaphes de Bada bagh à la m émoires
des ma radjahs d e Jaiselmer ont soulevés des questions importantes pour nous européens.
La crémation est déjà utilisées pour nos
morts, mais pas dans cet esprit ancestral de coutumes bien établies depuis des siècles dans la religion indoue.
Notre guide nous fait remarquer que l’Inde est un pays respectueux de toutes ses religions.
Il existe des cimetières chrétiens et musulmans mais les c ultes indous exigent que leurs morts soient incinérés.
Il s leur faut jusqu’à environ 350 kg de bois pour la cérémonie.
Le décédé est déposé sur un tas de bois recouvert par un autre.
Après les heures de crémation, ses restes, quelques os et le crâne, sont récupérés et déposés dans une jarre.
La famille se charge du pélerinage vers un des fleuves sacrés, pour y déposer les restes.
Sans décrire toutes les facettes de ce culte les Indiens de religion indouistes y sont
toujours fidèles.
Nous avons pu voir les sites de crémation qui pour nous sont surprenants.
Tout cela pour arriver à ce site de cénotaphes de Ba daBag h, él evés à la mémoires
de maharadjahs de Jaisalmer qui sont le réceptacles des âmes des anciens
sans qu’aucun corps n’y ait été ensevelis.
De stèles rappèlent aussi les satis, les
femmes qui se sont immolées auprès de leur maris. Quelle belle histoire d’amour…
A cet instant de ce reportage , je profitte de l’occasion pour rappeler qu’en 1971,
Indira Gandhi a supprimé les avantages que son père octroya au maharadjahs en
son temps pour les mettre au niveau de tous les Indiens.
Ils doivent désormais travailler et payer des taxes comme tout le monde (sans entrer dans les détails).
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