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Alain Choisnet : Sculpteur autodidacte


PRÉSENTATION

 

Sculpteur autodidacte, Alain Choisnet est né en 1962 à Fougères en Bretagne.
Très tôt le détournement d'objets et la sculpture ont donné une orientation à sa créativité.
Ayant exploité la formalisation réaliste à partir de matériaux divers, donnant parfois naissance à des montages monumentaux dont la cohésion des particules tenait à leur seul poids, il aborde aujourd’hui une figuration plus expressive. 
Le bronze, par sa chaleur et sa noblesse, est devenu son matériau de prédilection pour transmettre un message plus émotionnel.
Sa démarche artistique tend à suggérer au spectateur des notions inspirant calme et sérénité.
La féminité lui paraissant idéale pour communiquer ces qualités, il souhaite offrir une vision apaisante de la femme avec pudeur et sensualité.  

Une sculpture, une histoire
Les sculptures en bronze d'Alain Choisnet exaltent la beauté féminine, immortalisent un geste, une émotion, une attitude.
D’un charme naturel, parfois juvénile, elles vous baignent dans une émotion particulière, toute en contraste: sensualité, sérénité, raffinement, poésie. 
Chaque sculpture est un instant de vie suspendu dans le temps, une histoire qu'elle semble vouloir partager avec pudeur et poursuivre avec celui qui la contemple.

Les sculptures en bronze
Les sculptures en bronze présentées ici ont reçu le plus grand soin durant leur création.
Lors du travail de l’argile tout d’abord, puis lors du passage en fonderie avec ses nombreuses étapes qui permettent d’immortaliser ce travail initial et de le sublimer.
Chaque sculpture est un modèle original numéroté de 1 à 8, plus 4 épreuves d’artistes (EA I à IV/IV), et un certificat d'authenticité l'accompagne à son acquisition.
Présentées en France, en Europe et en Asie, les sculptures en bronze d'Alain Choisnet font parties de quelques unes des plus belles collections d'art contemporain.
Le sculpteur facilite l'acquisition de ses oeuvres grâce à sa boutique en ligne.

La galerie de l'artiste à Mougins
L'artiste partage aujourd'hui sa vie entre son atelier en Champagne et sa galerie à Mougins.
 Médaillé de l'Académie Art-Sciences-Lettres, sa collaboration avec la prestigieuse cristallerie Daum confirme la qualité de son travail. 
Bien que représenté par des galeries en France et en Europe, il privilégie toujours le contact direct lors d’expositions collectives ou personnelles. 
En vous inscrivant à sa newsletter vous serez informé à l’avance de ses prochaines dates et lieux d'expositions et pourrez découvrir ses dernières sculptures.

LA METAMORPHOSE D'UNE SCULPTURE

Alain Choisnet sculpte ses modèles principalement dans l’argile.
Une sculpture peut lui demander 100 à 150 heures de travail jusqu’à sa finition.
Puis il la confie à un fondeur d’art qui va la transformer en bronze.
Plusieurs métiers interviennent dans cette réalisation.
En quête constante de la meilleure qualité, il intervient à différentes étapes du processus en plus du soin apporté par la fonderie

La technique de la fonte du bronze à la cire perdue
Utilisé depuis plus de 5000 ans, le bronze est un alliage de cuivre et d’étain.
Voici les principales étapes de la technique dite « à la cire perdue » qui permet de reproduire des objets en bronze et peut varier légèrement d’un atelier à l’autre. Une vidéo illustre ces différentes phases.

Le moulage
Une première empreinte en silicone en deux parties est réalisée directement sur l’argile (parfois la sculpture est découpée et ses différentes parties moulées séparément).
Du plâtre est ensuite appliqué sur le silicone afin de le soutenir pour qu’il ne se déforme pas.
La qualité de ce moule (silicone + plâtre) est primordiale car elle permettra de reproduire fidèlement tous les exemplaires du modèle original (les 8 exemplaires + les 4 épreuves d’artistes).

Le cirage
La sculpture en terre est ensuite démoulée (l’argile peut être ré-utilisée pour créer de nouveaux modèles).
Le fond du moule est estampé soigneusement à la cire à l’aide d’un pinceau (afin d’éviter les bulles d’air), puis les deux parties sont assemblées.
De la cire liquide est versée dans le moule de façon à ce qu’elle tapisse les parois du moule, le surplus est évacué.
Cette épaisseur de cire donnera l’épaisseur du futur bronze.

A la base du moule on installe les premiers canaux d’alimentation (bâtonnets de cire et de résine) qui sont reliés au cône de coulée en cire (futur entonnoir par lequel on fera couler le bronze).
Puis le moule est rempli de plâtre réfractaire.
Les canaux de coulée et le cône sont recouverts de ce plâtre.

Les retouches
Le moule en silicone est alors ouvert et la sculpture, qui est maintenant en cire avec un noyau en plâtre réfractaire, est retouchée afin de rectifier les déformations et gommer les lignes de joints du moule.  
D'autres jets sont placés autour de la sculpture et reliés aux canaux déjà en place.
Ils permettront au bronze en fusion de se propager dans toutes les parties du second moule en plâtre réfractaire.
Un second réseau est créé (les évents), qui n’est pas relié au cône de coulée, afin de permettre aux gaz de s’échapper lors du coulage du bronze. 
Des clous, plantés à la moitié de leur longueur dans la sculpture, maintiendront le noyau en place à l’intérieur du moule lorsque la cire aura fondu.

Le moule de potée
Un second moule créé autour de la sculpture en cire est appelé « moule de potée ».
Plusieurs couches de plâtre réfractaire sont d’abord pulvérisées afin de prendre une empreinte très précise de la cire.
Puis elle est enrobée de ce même plâtre dont l’épaisseur varie selon la taille de la sculpture.

L'étuvage
Le moule est placé dans un four durant 48h et la température montée jusqu’à 300° pour évacuer la cire qui s’écoule par les différents canaux (décirage).
Puis on monte la température du four à 600° pour cuire le moule de potée et le noyau qui devront résister à la coulée du bronze en fusion.

La coulée
Le moule réfractaire est enterré dans un bac de sable à la hauteur du cône de coulée puis rempli de bronze en fusion à environ 1200° (selon la composition de l’alliage).

Le décochage
Lorsque le bronze est refroidi, le moule de potée est cassé (décochage) et le noyau extrait par fragments de l’intérieur de la sculpture. Ce moule n’aura donc servi qu’une seule fois contrairement au premier moule en silicone qui est conservé précieusement pour les tirages suivants.
Les canaux, maintenant en bronze, sont coupés et la sculpture nettoyée au jet d’eau et décapée au sable.

La ciselure
Vient l’étape minutieuse de la ciselure qui permettra de corriger les imperfections, d’enlever les surplus, de boucher les trous et de ressouder entre elles les différentes parties de la sculptures si besoin, puis de la polir.
Le bronze apparaît alors jaune-doré.
Le nom du sculpteur (s’il n’est pas déjà inscrit), le numéro d’édition, le cachet de la fonderie et l'année de création du bronze sont poinçonnés à la base de la sculpture.

La patine
Le bronze contenant principalement du cuivre, l’humidité de l’air finira par l’oxyder, lui donnant une couleur verte (vert de gris) s’il n’est pas patiné avant sa sortie de fonderie.
La sculpture est donc oxydée à chaud à l’aide de divers acides appliqués avec un pinceau, qui feront réagir le bronze en lui donnant différentes teintes en fonction de l’oxydant et de la température utilisés. 
Lorsque la couleur souhaitée est obtenue, l’oxydation est arrêtée à l’aide d’un revêtement protecteur. 
Pour cela on applique une fine couche de cire sur la sculpture.

C’est finalement après avoir été cirée et lustrée que la sculpture révèlera tous ses reliefs,
prête à vous séduire !

Vous pouvez voir les oeuvres finalisées sur ce site, dans la galerie de l'artiste à Mougins (de mai à septembre) ainsi que sur les salons d'art auxquels il participe.
Pour connaître ses prochaines dates  d'exposition inscrivez-vous à sa newsletter.

Woussen Art Gallery

Zeedijk 7018300 Knokke

Belgium