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Les Enfants du Pirée II



La poursuite d’une success story aussi grecque que délicieuse !
Comme bien souvent, les plus belles histoires de restauration ne sont pas le fruit du hasard.
L’Horeca est un secteur que l’on a dans le sang ou pas et ceci est précisément le cas des frères Vassili et Costa Karagianis.  
Nés en Belgique de parents arrivés chez nous en 1963, ces deux entrepreneurs dynamiques ont débuté leur vie professionnelle dans le secteur de l’hospitalité dès l’âge de 14 ans en entrant en restauration comme on entre en religion.
Ils ont décidé de se lancer dans leur propre aventure en 1988, avec la création de ce qui, au départ, était un restaurant grec on ne peut plus classique, comme il y en avait beaucoup dans notre pays.

La loi du genre demandait à l’époque une carte limitée aux grandes spécialités « touristiques » et aux grillades ainsi qu’un décor tout fait de cariatides et d’images de carte postale.
Pour le nom, nos deux frères n’avaient qu’à réfléchir au patrimoine cinématographique grec.
« Les Enfants du Pirée » est en effet le titre de la chanson du film «Jamais le dimanche », réalisé en 1960 par Jules Dassin et dont l’interprète, Melina Mercouri, allait un jour devenir ministre de la Culture de son pays. 
Néanmoins, au-delà du folklore, peu gastronomique, l’établissement de la chaussée d’Alsemberg, était déjà porteur d’une belle réputation.
Progressivement il va évoluer vers quelques chose de nettement plus contemporain grâce à un décor totalement revu par le célèbre architecte d’intérieur Pierre Bourgeois mais aussi à travers une offre gourmande nettement plus pointue, reposant entre autres sur des grillades d’exception, avec de magnifiques viandes maturées.

Cette démarche de modernité aussi bien dans le cadre que dans l’assiette, sans concession à l’authenticité, est également celle qui a présidé à la création d’une deuxième adresse de la même enseigne, à Uccle avenue Prince de Ligne.
C'est là que se trouvait autrefois le restaurant La Maison d’Attila, à deux pas de la Gare du Vivier d’Oie. 
Ici aussi avec un magnifique décor à la fois chaleureux et contemporain réalisé par le même Pierre Bourgois, les frères Karigianis allaient, dès l’ouverture de leur « Les Enfants du Pirée II », connaître une magnifique affluence, en grand partie due au bouche à oreille des clients heureux de venir prolonger leurs aventures entamées avec appétit de l’autre côté. 

Dans ce nouveau décor,
on retrouve tout le savoir-faire d’une équipe dont certains membres sont là depuis vingt ans et en perpétuelle évolution.
Mieux encore, au-delà de leur formation initiale, les cuistots chevronnés suivent régulièrement des stages auprès de grands noms de la cuisine grecque. 
A l’arrivée cela donne d’une part une carte faisant la part belle aux grandes spécialités grecques incontournables : le copieux plateaux de mezzés, bien sûr mais aussi feuilles de vigne farcies sauce citronnée, moussaka, giouvetsi d’agneau ainsi que toute une variété de très belles grillades…
Sans oublier les magnifiques pièces comme le cochon de lait rôti à la broche dans la splendide rôtissoire qui fait l’admiration de tous les amateurs de belles viandes savoureuses.
Tout cela et, en plus, sous forme de suggestions régulièrement revues, toute une série de préparations nettement plus pointues au registre des mezedakia, c’est-à-dire de succulents petits plats à picorer à plusieurs dans l’esprit des meilleures ouzeries.

Une magnifique friture d’éperlans relevée de tarama noir à l’encre de seiche, de suaves foies de volaille au vin doux mavrodapne, un généreuximam baïldi (une aubergine farcie de légumes et gratinée), un saganaki de metsovitiko (cassolette de fromage fumé gratiné), une belle assiette de salade de poulpe et de fava (une délicieuse purée de pois jaunes), ou, encore, de parfaites crevettes à l’ouzo, blette et tarama blanc, servies sur un pain au charbon.
A signaler, aussi bien à l’apéro à partager, mais aussi en entrée ou en plat, l’impressionnant plateau de 1 kg de gambas poêlées à l’huile d’olive et aux épices du sud, tout simplement servies avec du tsatsiki. Mais aussi, pour les végétariens, une série de suggestions garanties sans viande et, pour les enfants, une sélection de plats aussi délicieux qu’abordables.

Pour arroser cela, il y a bien entendu la carte des vins, qui fait la part belle à un vignoble grec qui a connu au cours de ces vingt dernières années des progrès époustouflants. Et tout particulièrement les petites merveilles produites en Crète par une famille de passionnés. 
Mais aussi, de manière on ne peut plus traditionnelle pour accompagner les mezedakia,  un plus que sympathique et rare assortiment d’ouzos et de tsipouros (eau de vie de marcs aromatisées ou non), proposés en flacons de 10 et 20 cl…

Pour terminer le repas, les amateurs de douceurs hellènes traditionnelles ne seront pas déçus, avec une collection de pâtisseries classiques comme les baklava et autres kadaïfis, mais aussi de jolie spécialités au de lait de brebis ou encore des suggestions plus pointues, comme le karydopita (un gâteau au noix et chocolat)…
Précisons que toutes les glaces qui accompagnent éventuellement ces desserts sont réalisées par l’artisan glacier Pacitti.
Alors, aussi bien pour un tendre tête à tête que pour une joyeuse tablée amicale ou familiale, Les Enfants du Pirée II constituera sans aucun doute une adresse aussi incontournable que sympathique à recommander chaleureusemen à ses amis !

Les Enfants du Pirée II,

38 avenue Prince de Ligne à 1180 Uccle. Tél. Tél. 02/653.47.80. 
E-Mail : lesenfantsdupiree@hotmail.com.
Ouvert du mercredi au dimanche, de 12h00 à 14h30 et de 18h30 à 23h30 (24h30 le vendredi et le samedi) Fermé le lundi et le mardi.